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Gloomy

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Ce terme anglais signifie cafardeux, sombre, triste, morne… Rien de très enthousiasmant et nous sommes un certain nombre à nous sentir dans cet état-là le matin au réveil tout particulièrement en automne et/ou en hiver. Pas envie de se lever, pas envie d’aller bosser, pas envie d’entrer dans une nouvelle journée dont nous savons déjà qu’elle se passera mal. Nous sommes déjà fatigué.es avant d’avoir commencé quoi que ce soit et n’éprouvons qu’un intérêt très limité pour ce qui habituellement nous enthousiasme. Sans parler d’une dépression saisonnière, nous perdons notre énergie à cause de la baisse de la luminosité et de la chute des températures. Rien ne va plus, nous sommes en mode « loque humaine », nous ne voulons plus voir personne et n’aspirons qu’à une chose : rester sous la couette et devenir marmotte pour hiberner pendant des mois.


Mais c’est impossible et nous savons au fond de nous que ce ne serait pas la solution.


Alors comment faire ?


En y regardant bien, la météo qui semble influencer notre moral n’est pas vraiment à l’origine de l’état cafardeux que nous ressentons. Ce sont toutes les pensées négatives que nous pouvons entretenir à ce sujet (et à d’autres), sans que nous nous en rendions forcément compte, qui sont responsable de notre état. Des pensées comme « il va encore faire froid », « mon collègue de bureau va encore être grincheux », « je vais encore chopper la crève », « ce manque de lumière me déprime, je n’arrive à rien », etc. Des pensées insidieuses, répétitives et négatives qui drainent notre énergie.


En prenant conscience de ces pensées qui tournent en boucle nous pouvons les interroger : « cette pensée est-elle vraie ? Est-ce que je choppe vraiment toujours la crève en attendant le bus sous la pluie ? ». Et surtout il est important de se demander si les pensées que nous avons nous servent ? Vont-elles nous donner l’élan qui nous manque ? Si nous pensons « je n’arrive à rien », est-ce vraiment dans ces mots que nous trouverons l’énergie d’avancer ? Il est évident que non.


En prenant conscience de ces pensées qui nous desservent, nous pouvons les remplacer par d’autres qui nous seront bien plus utiles. Des pensées constructives et aidantes pour nous permettre de trouver plus de dynamisme pour simplement avancer dans une journée morose.


Et comme il est important d’accompagner l’esprit par le corps, il devient indispensable d’activer le corps pour lutter contre cette envie que nous avons de disparaitre sous la couette. En commençant par ce qui est le plus facile pour nous, c’est-à-dire des activités physiques que nous aimons faire même si, en ce moment, nous n’en avons aucune envie.


Une simple promenade à la (faible) lueur du jour peut faire une grande différence et ne requiert aucun équipement particulier si ce n’est peut-être un parapluie et une paire de bottes. En rentrant, se préparer une boisson chaude et réconfortante que nous pouvons déguster en prenant notre temps. Et petit à petit, intégrer ces petits moments dans une routine bien-être à mettre en œuvre régulièrement.


Si nous souffrons également d’insomnies et que nos nuits sont polluées par des pensées pénibles qui tournent en rond comme un mauvais manège, un moyen simple consiste à prendre quelques instants avant d’aller se coucher pour « décharger » toutes les pensées que nous avons sur le papier. Une feuille blanche et un stylo peuvent constituer un outil très puissant pour nous aider à regagner en sérénité avant de nous coucher.


Enfin, il est important de se rappeler que, même si nous n’avons aucune envie de voir qui que ce soit, les interactions positives avec d’autres individus restent un excellent moyen de recharger nos batteries.


Alors au diable l’ermitage ! Osons nous bouger, nous risquer dans le monde des humains, prendre du temps pour nous et passer par-dessus toutes les pensées négatives qui nous plombent pour mieux les combattre !


 
 
 

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